Au cours des dernières années les scandales d’agressions sexuelles se sont multipliés dans plusieurs domaines : le sport, la musique, la politique, le cinéma.
Lady Gaga, invitée par le « Hollywood reporter », à une table ronde, qui réunissait, également de très grandes célébrités comme Nicole Kidman, Glen Close et Rachel Weisz, le 28 novembre dernier, s’est exprimé sur ce sujet, révélant que, elle aussi, avait été victime de harcèlement sexuel, au début de sa carrière.
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Grâce au mouvement #metoo, les victimes de harcèlement sexuel – en majorité féminine – n’ont plus peur de parler. L’élément déclencheur du mouvement #metoo est l’affaire Harvey Weinstein et les femmes qui ont été victimes d’agressions sexuelles ont saisi cette occasion pour se libérer et dénoncer leurs agresseurs.
Le milieu le plus touché par les accusations d’agressions sexuelles est le milieu du « showbiz » où de nombreuses « stars » ont révélé avoir subi, au cours de leur carrière, différentes formes d’agressions sexuelles.
Lady Gaga la « star » mondial du RnB s’est, finalement, récemment confié sur ce fléau, faisant savoir qu’elle souffert d’un syndrome post traumatique en lien avec une agression sexuelle dont elle à été victime au début de sa carrière.
De quoi mieux comprendre pourquoi Lady Gaga est devenue, depuis quelques années, une militante engagée pour les droits des femmes, entre autres, contre le viol sur les campus universitaires états-uniens (chanson et clip choc de «Til it happens to you », en 2015).
Lors de la table ronde organisée par Hollywood reporter », Lady Gaga a déclaré : « Quand j’ai commencé dans l’industrie de la musique, à 19 ans, c’était la règle,pas l’exception, quand tu entrais dans un studio d’enregistrement et de se faire harceler. ». Et d’ajouter «C’était juste normal, donc je regrette ne pas avoir parlé plus tôt. J’en ai finalement parlé, en disant aux gens autour de moi que j’avais été agressée quand j’étais jeune. ».
Et, finalement, Lady Gaga de conclure : « Ce que j’espère, c’est que ces conversations seront entendues, il ne s’agit pas que de l’égalité salariale d’un côté… d’un traitement égal de l’autre, et ensuite des agressions. Mais ils s’agit de tout en même temps, et ce mouvement s’intéresse à tout cela ».
Christian Estevez
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Lorsque « Lady Gaga » oscille entre discours féministe et chanteuse soumise sexuellement…
En 2013, le second titre prévu comme extrait de l’album « Artpop », de Lady Gaga était « Do what you want » (« Fais ce que tu veux », en français), avec ce refrain « Fais ce que tu veux de mon corps », ne sorti jamais à cause de son clip.
Officiellement, c’est à cause des accusations de harcèlement sexuel portées par les très nombreuses figurantes (à la nudité très visible dans le clip) contre le réalisateur et très célèbre photographe de mode Terry Richardson (accusations qui n’ont jamais été validées, alors que le réalisateur avait, déjà, été accusé maintes fois de harcèlement sexuel par des mannequins ayant posé pour ses séances sexuellement très explicites, et qui a continué à subir le même type d’accusations jusq’en cette année 2018, lui valant, la rupture de contrat avec de très gros médias comme Vogue, sous l’effet « chasse aux sorcières de #MeToo, alors que jamais aucune accusation se s’est conclue par la moindre condamnation, faute de preuve).
Pour ce qui est du clip « Do what you want », de Lady Gaga, il serait plus juste de penser que, le clip de la chanteuse ultra provocatrice – en duo avec R. Kelly, lui-même, chanteur très « explicite » -, et qui montre énormément de jeunes femmes en partie nues – ainsi que Lady Gaga elle-même, nue, de face, et jambes grands écartées -, et avec des scènes de soumissions sexuelle féminines envers R. Kelly, aurait été interdit par la maison de disque IMG pour son contenu, plutôt que pour son scandal.
Quelques captures d’écran du clip « Do what you want », de Lady Gaga et R. Kelly