Sorties livres du 1 au 6 janvier 2019 – notre sélection».

Pour cette première semaine de 2019, ce sont 68 nouveautés littéraires qui paraissent en France. Votre magazine « FemmeS du Monde », lui, en a sélectionné 10 dont vous trouverez les titres, résumés, dates de sortie et prix éditeurs dans ce présent article, premier d’une nouvelle rubrique que nous débutons, avec la nouvelle année, sur notre site.

Bonne lecture !

Les arts ne connaissant pas de jour férié, c’est dès ce premier janvier que sortent les premiers ouvrages littéraires de 2019.

« FemmeS du Monde » vous propose de découvrir, dès aujourd’hui, quelques titres qui ont marqués son intérêt, en espérant pouvoir vous présenter nos avis dans des articles individuels.

Mardi 1er Janvier

  • Dans la neige – Danya Kukafka (USA) :

Résumé

Dans cette petite ville du Colorado, on adore ou on déteste Lucinda Hayes, qui, à 14 ans déjà, ne laisse personne indifférent. Surtout pas Cameron, son camarade de classe, qui passe son temps à l’épier, ni Jade, une amie d’enfance, qui la jalouse atrocement. Encore moins Russ, qui enquête sur sa morte brutale. On vient en effet de retrouver le corps de Lucinda dans la neige. Chacun leur tour, Cameron, Jade et Russ évoquent la jeune fille, leurs rapports, leurs secrets. Vite, leur enquête tourne à l’obsession : tous trois savent en effet que la vérité peut les sauver ou les détruire.

La légende prétend qu’on ne peut rien dissimuler dans les petites villes. Sauf, peut-être, ce que les gens préfèrent ne pas voir. Danya Kukafka piège ici avec une maestria folle ses personnages tout autant que son lecteur, qui, surpris par ce qu’il découvre chaque chapitre, n’en finit pas de changer d’avis sur les principaux protagonistes de l’histoire, jusqu’à une conclusion des plus inattendues

Éditeur : Sonatine – Prix : 21€

Mercredi 2 janvier

  • «Les heures solaires » – Caroline Caugant (France) :

Résumé

Alors qu’elle prépare sa prochaine exposition, Billie, artiste trentenaire, parisienne, apprend la mort brutale de Louise. Sa mère, dont elle s’est tenue éloignée si longtemps, s’est mystérieusement noyée.

Pour Billie, l’heure est venue de retourner à V., le village de son enfance.

Elle retrouve intacts l’arrière-pays méditerranéen, les collines asséchées qu’elle arpentait gamine, la rivière galopante aux échos enchanteurs et féroces, et surtout le souvenir obsédant de celle qu’elle a laissée derrière elle : Lila, l’amie éternelle, la soeur de coeur — la grande absente.

Les Heures solaires brosse le portrait de trois générations de femmes unies par les secrets d’une rivière. Y palpitent l’enfance, l’attachement à sa terre d’origine, l’impossibilité de l’oubli.

Et c’est en creusant la puissance des mémoires familiales que Caroline Caugant pose aussi cette question : les monstres engendrent-ils toujours des monstres ?

Éditeur : Stock – Prix : 18€

  • «Bacchantes » – Céline Minard (France) :

Résumé

Alors qu’un typhon menace la baie de Hong Kong, la brigade de Jackie Thran encercle la cave à vin la plus sécurisée du monde, installée dans d’anciens bunkers de l’armée britannique. Un trio de braqueuses, aux agissements excentriques, s’y est infiltré et retient en otage l’impressionnant stock de M. Coetzer, estimé à trois cent cinquante millions de dollars….

Revisitant avec brio les codes du film de braquage, Céline Minard signe un roman drôle et explosif, où la subversion se mêle à l’ivresse.

Éditeur : Rivages – Prix : 13,50€

  • «Un si petit oiseau » – Marie Pavlenko (France) :

Résumé

« Elle ferme les yeux, écoute la nuit, elle sent battre le cœur de la Terre, sous elle, celui des hommes, des arbres, des animaux, ce cœur nocturne qui bat depuis le commencement, qui battra après elle. Elle appartient à ce monde immense. Et son bras, peut-être, alors, est dérisoire. »

Après un accident de voiture qui l’a laissée meurtrie, Abigail rentre chez elle. Elle ne voit plus personne. Son corps mutilé bouleverse son quotidien, sa vie d’avant lui est insupportable. Comment se définir quand on a perdu ses repères, qu’on ne sait plus qui on est, que la douleur est toujours embusquée, prête à exploser ? Grâce à l’amour des siens. Grâce aux livres. Grâce à la nature, au rire, aux oiseaux. Avec beaucoup de patience, peu à peu, Abi va réapprendre à vivre.

Éditeur : « Flammarion jeunesse – Prix : 17,50€

Jeudi 3 janvier

«Le Fou et l’assassin, tome 5 : Sur les rives de l’Art » – Robin Hobb (USA) :

Résumé

Abeille, la fille de Fitz, a été enlevée par les Servants qui l’emmènent partout avec eux à travers la moitié du monde car elle doit jouer un rôle crucial dans leurs plans. La croyant morte, Fitz et le Fou décident de se venger et se dirigent vers l’île lointaine où résident les Servants, dans le dessein de tous les tuer.

Éditeur : J’ai lu – Prix : 8,90€

  • «Ne tirez plus sur l’hôpital » – Minou Azoulai (France) :

Résumé

Minou Azoulai a obtenu carte blanche de l’hôpital Saint-Joseph pour s’immerger plusieurs mois dans l’hôpital parisien. Elle a eu accès à tous les services, salle d’opération, conseil d’administration, urgences, médecine interne, oncologie…

Elle a écouté, regardé, interrogé personnel soignant et patients qui se sont livrés sans fard et sans tabou. Minou Azoulai nous raconte avec beaucoup de pudeur les difficultés, les coups de gueule mais aussi les espoirs de chirurgiens, infirmières, internes… qui s’adaptent aux nouvelles technologies et qui jonglent entre restrictions budgétaires, objectifs de rentabilité et nécessité de procurer les meilleurs soins possibles aux malades. Ces malades se sont aussi confiés à elle.

Alors que notre système de santé est régulièrement remis en cause et que de nouvelles réformes se profilent, ce document fort et sans censure nous interroge sur la relation soignant-patient et sur la médecine que nous souhaitons voir émerger pour les années à venir

Éditeur : Hugo–New Life – Prix : 17€

 

  • « Les entenébrés » – Sarah ciche (France) :

Résumé

Automne 2015. Alors qu’une chaleur inhabituelle s’attarde sur l’Europe, une femme se rend en Autriche pour écrire un article sur les conditions d’accueil des réfugiés. Elle se prénomme Sarah. Elle est aussi psychologue, vit à Paris avec Paul, un intellectuel connu pour ses écrits sur la fin du monde, avec qui elle a un enfant. À Vienne, elle rencontre Richard, un musicien mondialement célébré. Ils se voient. Ils s’aiment. Elle le fuit puis lui écrit, de retour en France. Il vient la retrouver. Pour Sarah, c’est l’épreuve du secret, de deux vies tout aussi intenses menées de front, qui se répondent et s’opposent, jusqu’au point de rupture intérieur : à l’occasion d’une autre enquête, sur une extermination d’enfants dans un hôpital psychiatrique autrichien, ses fantômes vont ressurgir. S’ouvre alors une fresque puissante et sombre sur l’amour fou, où le mal familial côtoie celui de l’Histoire en marche, de la fin du xixe siècle aux décombres de la Deuxième Guerre mondiale, de l’Afrique des indépendances à la catastrophe climatique de ce début de millénaire.

Éditeur : Seuil – Prix : 21€

 

  • « À nous regarder, ils s’habitueront » – Elsa Flageul (France) :

Résumé

« Ils sonnent à l’interphone, s’annoncent, entrent, ouvrent leur casier fermé à clef, y déposent leurs sacs, leurs manteaux, se lavent soigneusement les mains au savon, pendant plusieurs secondes, chacun leur tour, sans parler, sèchent leurs mains avec du papier puis les passent sous une pompe géante de solution hydro-alcoolique, se les frictionnent longtemps, sèchent leurs mains avec du papier, enfilent chacun une blouse jaune transparente, Vincent attache celle d’Alice dans le dos, Alice attache celle de Vincent.

Ils ouvrent la porte qui sépare César du reste du monde. Chaque matin, après avoir accompli tout cela, Alice met la main sur la poignée de la porte, chaque matin elle prend une grande inspiration, ferme les yeux et dit tout bas : j’espère que la nuit s’est bien passée. Chaque matin.

En réalité chaque matin elle se demande : mon bébé est-il mort ? »

Éditeur : Julliard – Prix : 18,50€

  • «Parce que les tatouages sont notre histoire » – Héloïse Guay De Bellissen (France) :

Résumé

 » Ici seront racontées les histoires vraies de tatoués qui ne se connaissent pas et ne se connaîtront jamais et qui pourtant ont accompli le même voyage, la même odyssée. Un passage entre ce qu’on ne sera plus et ce que l’on devient. Et dans ce genre d’acte, il y a toujours du vivant et du mort, le présent et le passé. Toutes les histoires sont vraies, tous les personnages ont existé et existent. Ils se font tous écho, réveillent leurs tatouages ensemble. C’est un livre qui ne ment pas car il rend hommage au relief de la chair et convoque nos ressources dormantes. « 

Héloïse Guay de Bellissen, dont le corps revêt de nombreux dessins et inscriptions, s’interroge en écrivain sur la signification, l’esthétique, la portée du tatouage. Dans le salon de son mari tatoueur, elle assiste à des scènes drôles, bouleversantes, intrigantes, qu’elle mêle ici à ses propres expériences et à d’autres histoires ou légendes provenant de tous les coins du monde et de toutes les époques… Pour creuser le sens de ce geste ancestral qu’est le tatouage, Héloïse Guay de Bellissen donne aussi la parole à la peau, à la cicatrice, au symbole… Son texte pénètre le corps et l’esprit comme une musique, tour à tour douce et tranchante, capable de nous emmener dans les recoins les plus sombres et mystérieux de l’écriture, pour d’un coup s’envoler avec légèreté vers la beauté.

Éditeur : Robert Lafont – Prix : 18€

  • ‘Le baiser » – Sophie Brocas (France) :

Résumé

Camille a toujours exercé son métier d’avocate avec sérieux, mais sans grande passion. Jusqu’au jour où on lui confie une affaire inhabituelle : identifier le propriétaire d’une sculpture de Brancusi, Le Baiser, scellée sur la tombe d’une inconnue au cimetière du Montparnasse. Pour déterminer à qui appartient cette œuvre, il lui faudra suivre la destinée d’une jeune exilée russe qui a trouvé refuge à Paris en 1910. En rupture avec sa famille, Tania s’est liée à l’avant-garde artistique et a fait la rencontre d’un sculpteur roumain, Constantin Brancusi. Avec lui elle découvre la vie de bohème. Cent ans plus tard, élucider les raisons de sa mort devient pour Camille un combat personnel : rendre sa dignité à une femme libre, injustement mise au ban de la société.

Avec ce portrait vibrant de deux femmes en quête de justice et d’indépendance, Le Baiser questionne aussi le statut des œuvres d’art, éternelles propriétés marchandes, qui sont pourtant le patrimoine commun de l’humanité

Éditeur : Julliard – Prix : 20€

Christian Estevez

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