Devant sortie dans les salles de cinéma françaises ce mercredi 28 octobre (sauf en cas de décision de reconfirment), et dans de nombreux pays à travers le monde, « The craft – les nouvelles sorcières » – qui, contrairement à ce qu’affirment la quasi totalité des médias, n’est pas du tout une nouvelle version du film de 1996, mais la suite (illégitime) -, est, très clairement, le film à NE PAS voir cette année !!!
Sortant même, directement, en VAD (VOD en anglais) dans son pays d’origine que sont les USA, on se demande même comment ce qui est la pire production cinématographique de 2020 a pu avoir les honneurs d’une sortie en France !
« The craft – les nouvelles sorcières » a absolument tous les défauts dignes du film de série Z de propagande !…Et nous vous en faisons une liste et une démonstration (non exhaustive) dans cet article.
Lorsque l’on a subit « The craft – les nouvelles sorcières » et que l’on doit en parler au public, on se demande, avec la foultitude de défauts (à ce stade, on est bien au-delà – sans mauvais jeu de mot – de la notion de « défaut ») dont on a envie de prévenir notre lectorat, par lequel commencer. Alors, quand, en plus, on a vu, vingt-quatre ans plus tôt, le premier « The craft » (« Alliance dangereuse » pour le titre français – NDLR) et que, qui plus est, on l’a aimé au point de l’acquérir en VHS puis en DVD, on se dit qu’il sera impossible d’en venir à bout ! Qui plus est, dans notre cas, habitué à proposer de longs articles-critiques, on se prend la tête pendant, au moins, cinq fois la durée du film (1h37), et, une fois fait, on décide…ce qui suit…
« The craft – les nouvelles sorcières » est, comme nous l’avons indiqué dans le chapô (l’introduction) de notre article, la suite de « The craft » – et non pas une nouvelle version, comme l’indiquent pratiquement tous les médias du monde…et jusqu’à la page wikipédia dédiée-, un film pour ados de l’âge d’or du genre, réalisé par Andrew Fleming (« 2 garçons, 1 fille, 3 possibilités », « Dick : les coulisses de la présidence », « Espion mais pas trop ») – tandis que cette suite est réalisé par Zoé Lister-Jones – qui n’a qu’un film sans intérêt à son crédit, et qui, si elle est « artiste multi-carte », elle le doit clairement aux excellentes professions de papa et maman.
« The craft » est une sorte de « film culte », entre autres pour son casting : Neve Campbell (la saga « Scream », « Sexcrimes », « Studio 54 », « Panic », etc…), Robin Tunney (« Empire records », « Supernova », « Vertical limit » et, surtout, les séries « Prison break », « Mentalist », « The watcher »), Rachel True (« Embrasse-moi vampire » mais particulièrement actrice de célèbres séries TV comme « Cosby show », « Beverly Hills 90210 », « Le prince de Bel-Air », « Dawson’s creek »…et bien d’autres), et Fairuza Balk (« Valmont », de Milos Forman, « Dernières heures à Denvers », « Presque célèbre », « Américan history X »), qui est celle que nous citons volontairement en dernière puisqu’elle est, d’une certaine manière, la clé de cette suite de 2020. Un casting qui avait de l’allure, pour ce « The craft » 1996, particulièrement quand on le compare à sa suite, où l’actrice principale – Cailee Spaeny – dont nous ne nous rappelions même pas l’avoir vu dans « Pacific Rim Uprising » (2013) dont elle est, pourtant, l’une des têtes d’affiche, oubliant également son rôle dans la pitoyable série télévisée « Devs » (où elle joue un rôle masculin – cela à son importance pour ce « The craft – les nouvelles sorcières ») et dont les trois « soeurs » sont interprétées par Gideon Adlon (issue de deux parents célèbres dans le cinéma… et encore plus pour ce qui est de ses grand-pères, producteurs, réalisateurs, etc… et ayant joué dans « The mustang » en 2019), de Lovie Simone (la plus célèbre de ce quatuor), reprenant le rôle de « noire de quota » (ce qui, dans ce film « progressiste », a son importance…enfin, au final, bien moins que dans le premier « The craft », bizarrement…) et complété par Zoey Luna – les « latinos » étant devenus une « minorité visible majeure », depuis le film de 1996, aux USA, et ce qui constitue la seule raison de sa présence, elle qui n’a encore aucun rôle même un peu notable à son CV.

Et si, dans les principaux rôles d’adultes, on trouve, dans cette suite, David Duchovny (série « The X files ») et Michelle Monaghan (« La mort dans la peau », « Constantine », « Mission impossible 3 »…), dans le premier volet nous avions déjà le droit à des seconds rôles de choix, tel que Skeet Ulrich (« Dernière dans », « Scream », « Chevauchée avec le diable »), Cliff De Young (« Independance day », « Robocop », « Suicide kings »), Christine Taylor (« Zoolander » 1 et 2, « Dodgball », « The wedding singer »…), Breckin Meyer (« Clueless », « Los Angeles 2013 », « Go »…) et des actrices « mega stars » telles que Helen Sheaver et Assumpta Serna – donc, casting « grand luxe » pour le premier « The craft ».
Comme personne n’aura manqué de le noter, il y a quatre jeunes sorcières – avec la noire de remplacement (alors que, pourquoi pas une asiatique, par exemple) -, comme dans « the craft » de 1996. Qui plus est, le synopsis de cette suite pourrait parfaitement celui du premier !
En effet, une jeune fille encore adolescente, mal dans sa peau parce que se sentant différente des autres ados, emménage dans une petite ville anonyme d’un Etat quelconque des Etats-Unis d’Amérique (vient la seule différence : elle vient avec sa mère pour vivre, ensemble, auprès du nouveau compagnon de sa mère, père de trois fils – dans la version originale, l’adolecente « à part », interprétée par Robin Tunney, quitte San Francisco avec son père..et sa belle-mère, pour emménager à Los Angeles). Une fois arrivée au lycée, l’héroïne va être remarquée par trois autres lycéennes pratiquant la sorcellerie qui ont d’autant plus besoin d’elle que leur pouvoir sont limités du fait qu’il leur manque le quatrième point cardinal (l’Ouest) et élément (l’eau). Une fois leurs pouvoirs « débloqués » grâce à cette « complétude », les quatre jeunes sorcières vont se mettre à en abuser en jouant les « justicières » – ce qui ne va pas manquer d’avoir de graves conséquences sur leurs victimes mais, aussi, sur elles-mêmes.
Zoé Lister-Jones, qui en plus d’avoir commit la réalisation de ce « The craft – les nouvelles sorcières » (dirigeant, qui plus est, extrêmement mal ses interprètes) en a co-écrit le scenario, et a donc littéralement pompé le canevas scénaristique du premier film ! On comprend bien mieux pourquoi presque toute la presse, à travers le monde, a écrit qu’il s’agissait d’une nouvelle version de celle de 1996 ! Agir ainsi afin de s’attirer un bien plus grand nombre de spectateurs, curieux de voir ce que ce film incontournable du genre a été réadapté et qui, s’ils avaient su qu’il s’agissait d’une suite, auraient clairement boudé celui-ci est vraiment des procédés les plus vils et pitoyables que l’on puisse pratiquer !
Cela est d’autant plus inadmissible que ce ne sont que les quelques modifications, qui font les détails de ce « The craft – les nouvelles sorcières », qui en fait une suite mais, même pas du tout dans le respect de l’histoire originale et avec une flopée d’incohérences vis à vis du premier volet qu’il faut attendre les toutes dernières secondes (raccord tellement « facile » avec le premier qu’il en est tout à fait impossible, étant donné de nombreux éléments du premier « The craft », dont la conclusion) pour comprendre que c’est une suite et non une nouvelle version malmenée que l’on vient de voir ! Et ce tour de passe de la magicienne ratée qu’est la réalisatrice – scénariste Zoé Lister-Jones, c’est que, apprenant, à une quinzaine de minutes de la fin du film, que la mère de l’héroïne n’est, en réalité que celle qui l’a adoptée, ladite héroïne va rendre visite dans l’hopital psychiatrique où est sa mère et que, une fois qu’elle a ouvert la porte de la chambre, la dernière image nous montre le visage de la génitrice qui n’et autre que l’actrice…Fairuza Balk, la « méchante » du premier « The craft » !!!

Cette fin est doublement absurde que, d’une part, pour qui savait que Fairuza Balk était l’une des quatre sorcières du premier film, pratiquement personne ne la (re)connait à l’heure actuelle, et ne peut donc pas du tout comprendre la chute du film (pour notre part, il a fallut que nous lisions son nom au générique de fin et que, d’abord surpris parce que ne l’ayant reconnu nul part dans le film – cherchant quel rôle elle jouait dans cette nouvelle version -, nous tiltions, plus de cinq minutes après la fin du générique final, que c’est à une suite que nous avons assisté, Fairuza Balk reprenant, tout simplement, son rôle d’il y a vingt-six ans ! Qui plus est – et même bien plus important -, à la fin du premier volet, le personnage interprété par Fairuza Balk, ayant totalement sombré dans la démence du fait de sa soif de pouvoir de magie noire, est enfermé en hôpital psychiatrique et que, si on la retrouve bien dans le même type d’établissement, même en admettant que, malgré son état de démence profonde qui laisse présagé qu’elle n’arrivera pas à en sortir un jour, comment a t elle pu, non seulement, faire un enfant, enfermée dans ce lieu ? Mais, surtout, comment a t elle pu avoir une femme sans passé dans ce genre de lieu, avec laquelle elle se serait liée d’amitié sur un assez long laps de temps et à qui elle aurait demandé d’adopter sa fille tout en lui faisant promettre de ne jamais dévoiler, à cette enfant, la vérité sur le fait qu’elle en soit la mère adoptive et non la vraie mère ?
Cette absurdité dans le scenario nous conduit, tout naturellement, à parler de tout ce que la méprisable réalisatrice Zoé Lister-Jones a commis comme attentats envers l’histoire dont elle s’affirme l’héritière (le titre original de ce film étant « The craft – Legacy » – «Legacy » signifiant « héritage » en anglais – NDLR). Ors, à aucun moment Zoé-la-scenariste (et sa comparse Libbie Cuenin, avec laquelle elle avait co-écrit « Anna & Ben », le premier film de Zoé Lister-Jones) ne respecte l’histoire de base, l’univers, créé par Peter Fillardi – le scénariste du film de 1996!). Entre autres choses, dans cette séquelle 2020, à peine les quatre jeunes filles ont elles réussi à accéder au stade inaccessible à trois qu’elles sont capables de choses hallucinantes, comme le fait d’arrêter le temps (ce à quoi elles s’amusent bêtement en figeant le temps – et les gens – au réfectoire du lycée, se moquant des uns et des autres et se prenant en photos avec leurs portables aux côtés d’élèves immobilisés dans le temps, les uns renversants leur plats, les autres se retrouvant en équilibre précaire du fait qu’ils soient suspendus dans leur marche, etc… – passage inutile et qui, le pire, dure deux bonnes minutes!), pratiquant la lévitation, faisant apparaître leurs auras – chacune d’une couleur différente -, changeant de tenues, coiffure, maquillage en un mouvement de main, etc… Dans le premier volet de « The craft », on voyait les quatre comparses progresser, petit à petit – et en faisant des choses bien moins « extraordinaires » que celles de cette suite. En plus d’être incohérent, « balancer » autant de magie « haute gamme » en quelques minutes (tous ces tours s’enchaînent sur cinq à six minutes de film) a pour effet que, pour le dénouement du film – face au « très vilain méchant mal et mâle blanc », la magie dont elles procèdent est très, au mieux, la même que ce que le spectateur a déjà vu quarante-cinq minutes plus tôt, mais, même, pour une part, c’est une magie moins puissante et impressionnante dont elles usent. Ce qui, d’un point de vue scénaristique est l’inverse de ce qui est l’une des règles de base, plus que le climax (le point culminant dans une succession ou progression à travers le temps) est atteint très tôt dans le film alors qu’il ne doit advenir qu’à la grande scène de dénouement !

En plus des très nombreux défauts et incohérences du scenario (dont nous aurions eu besoin d’au moins cinquante lignes de plus pour les indiquer tous correctement), il y a, en défaveur de ce « film », la totale inexistence de personnalités des personnages ! Les traits de caractère, ce qui rend chacun unique, n’existe même pas dans ce film ! Les deux « apprenties sorcières du scénario » se contentent juste de faire savoir que « unetelle est ceci », « telle autre est cela », mais sans jamais utiliser ces spécificités pour donner de la profondeur aux personnages, des causes de leurs actes, leurs comportements ! En fait, ce que l’on veut bien nous faire savoir de certains personnage ne sert qu’à imposer la vision sociétale de Zoé Lister-Jones et de sa comparse, comme tous leurs semblables « woke » (« éveillés en anglais » – équivalent au qualificatif « progressiste », dans l’idéologie politiquement correct gauchiste) ! On apprend que l’une des quatre jeunes sorcières est transgenre. Admettons ! Mais, du coup, pourquoi ne pas utiliser cette caractéristique pour donner une personnalité et des actes en correspondance au personnage ? Le gars qui rejoint fait ami avec le quatuor indique, à un moment, qu’il est bisexuel….Mais, mis à part le fait qu’on le sache, cela n’a aucune incidence sur l’histoire, par une quelconque attitude de sa part ! En fait, le but est de dire « Il y a des gens qui sont ceci et cela et c’est tout à fait normal. Tu n’as pas le droit d’être contre. Tu n’as pas le droit de te questionner sur le pourquoi et le comment de cela car, si tu le fais, c’est que tu es un salopard de conservateur et, nous, nous sommes le « bien », nous avons la Vérité Absolue en toute chose, ce pourquoi nous sommes le futur (heureux) de l’Humanité et qui fait que, non seulement nous refusons d’en débattre, mais, surtout, nous te sommons d’être d’accord ! ».
Cette affirmation du discours de fond de la part de Zoé Lister-Jones et de sa complice peut paraître excessive mais, quand on prend le reste du discours du film, il se confirme sans le moindre doute possible ! Car ce « The craft – les nouvelles sorcières » est, du début à la fin, dans le choix des caractéristiques des personnages, de ses situations, de ses dialogues…et même de sa bande son, un film de propagande de ce fascisme de gauche qui, dans la vie réelle, donne des universités comme la tristement célèbre « Evergreen » où, non seulement, les blancs n’ont pas le droit d’être présents certains jours, qu’ils doivent se taire lorsqu’une personne « racisée » et/ou une représente de la gent féminine – ou bien encore « LGBTQ+ » s’exprime, mais ou tout homme blanc est considéré comme un « raciste-colonialiste-masculiniste-misogyne » par nature et par essence.
Pour ne citer que les pires éléments de l’idéologie fasciste « woke » que l’on trouve dans ce film, citons :
1- tous les hommes sont des gros beaufs misogynes masculinistes si ils sont hétérosexuels tandis que toutes les femmes et les « cisgenre », « non-genrés », « LGBTQ+ » et transgenres nés avec un sexe d’homme sont, à l’inverse, le « Bien », celles et…celles qui sont l’avenir de l’Humanité et de la planète (les quatre sorcières représentent les quatre points cardinaux et les quatre éléments de la terre et c’est par ces caractéristiques qu’elles arrivent à détruire le mal/mâle incarné par David Duchovny – qui, oh, coïncidence, se prénomme Adam!). D’ailleurs, David Duchvny/Adam est un homme qui s’est donné pour mission d’aider les hommes qui se sentent perdus dans ce monde de plus en plus féministe, ne sachant plus être de vrais hommes, imposant leur volonté à toutes les femmes, coupant la parole à celles-ci lorsqu’elles parlent, pratiquants, d’office, la violence domestique et le viol…Bref, Adam/Duchovny est, dans ce film, juste « le blanc masuculiniste absolu » et donc un gros salopard (qui plus est, il est lui-même un sorcier – mais un «méchant » – puisqu’il prend possession des pouvoirs des sorcières considérant qu’elles ne savent pas s’en servir du fait de leur nature inférieures aux hommes qui sont leurs maîtres » – Oui ! Le personnage a le temps de sortir tout ce laïus dans le peu de dialogues qui lui sont accordés au total du film et dans tous les actes des peu de scènes où il apparaît ! Et, comme si ce n’était pas suffisant, il vit de cette honteuse activité qu’est de propager cette conception du monde puisqu’il est conférencier et auteur d’ouvrages de type « manuel du parfait masculiniste » !
2 – Le personnage de Timmy, garçon qui devient le grand ami des quatre sorcières, qui avoue, lors d’un moment « entre amies » qu’il est bisexuel est, au début du film, le « gros misogyne », se moquant publiquement de l’héroïne, dans la salle de classe, du fait que ses règles arrivent subitement et qu’elle soit toute tâchée de sang. Du coup, en bonnes justicières, ces sorcières pratiquent un sort sur Timmy «afin qu’il devienne la meilleure version de lui-même ». Et, quel en est le résulat ? Quelle est cette « meilleure version de lui-même» qu’un homme puisse être ? Ni plus ni moins qu’un garçon qui « prend conscience » de son privilège blanc hétérosexuel et qui, du coup, s’affirme « cisgenre », est indigné de cette société « hétéro normative » et de son diktat…devenant même un immense fan de la rappeuse « Princess Nokia » (artiste noire et native américaine états-unienne aux revendications pro « queer », « LGBTQ+ » et militante « racialiste noire » dont le fait plus plus marquant de sa carrière est d’avoir, lors d’un de ses concerts, giflé un garçon qui faisant partie de son public, affirmant qu’il n’avait pas arrêter de dire « montre tes seins» – ce que le jeune homme en question a toujours nié après les faits – et de lui balancer boissons et tout ce qui lui passait sous la main avant de remonter sur scène et de dire « Voilà ce que vous devez faire quand un mec blanc vous manque de respect » – parce que, visiblement, si le «mec » a une autre couleur de peau, tu ne lui dit rie, même s’il t’a harcelé…). Et c’est donc de cette rappeuse que le personnage de Tommy se dit très fan « car c’est très important l’engagement sur la cause raciale » – dixit le personnage ! De plus, ce Timmy est toujours d’accord avec les quatre jeunes filles (de toute façon, elles n’acceptent pas que ce ne soit pas le cas, sous peine de punition si c’est l’inverse), ne voulant rien faire qui ne soit pas de leur goût à elles, et, de ce fait, devient un « brave toutou », sans personnalité propre…Ce que ces quatre sorcières considèrent comme faisant de lui, enfin, un gars bien !
3 – Utilisant leurs pouvoirs de sorcières pour la moindre petite chose à « corriger » dans cette société malmenée par les hommes, Tabby (le personnage de Lovie Simone), voyant un « tag » sur un cassier à côté du sien disant « Lisa est une pute », utilise son pouvoir du feu pour, du bout de ses doigts dont sort une flamme, détruire cette phrase. Parce que, bien sûr, chercher à discuter avec le type qu’il l’a écrit afin de comprendre les raisons qui l’ont conduit à écrire cela, n’est même pas imaginable ! Il faut, « faire justice », en « supprimant », sans aucune autre forme de procès, ce qui existe et qui ne nous plaît pas – véritable credo de la « cancel culture » (« culture de l’effacement », en français » – NDLR), consistant à faire disparaître toute trace, sur taire, de ce que tout bon « progressiste » considère comme choquant !
4 – La même Tabby, lors d’un « jeu » qui consiste à faire connaître trois vérités sur soi-même, indique qu’elle « regrette de ne pas avoir plus d’ami(e)s noir(e)s ». Ce qui veut donc dire que, selon elle, la couleur de peau est importante dans l’amitié puisqu’elle ne se sent pas « complète », pas « heureuse », de ne pas avoir d’ami(e)s noir(e)s, au lieu de ne se préoccuper que du fait d’avoir des ami(e)s, peut importe leur couleur ! Et, bien évidement, ses trois copines de harpies et le « bon copain woke » trouvent cela tout à fait normal et justifié ! Personne pour lui faire savoir que l’amitié ne se préoccupe jamais de la couleur de peau, de l’ethnie, du sexe, etc… !!!
5 – Dans la scène finale, alors que l’héroïne est en très mauvaise posture face au « démoniaque mâle blanc hétérosexuel de plus de cinquante ans », ses comparses arrivent, finalement, à sa rescousse et, en réponse à son étonnant de les voir venir à son secours, alors qu’elles l’avaient ejectée de leurs relations pour une faute qu’elle aurait commise, l’une d’elle lui répond « La sororité ne rime pas avec individualité » (« entraide » rime avec féminine », est ce qu’il faut traduire dans la version originale – qui est celle dans laquelle nous avons regardé le film, repassant certains moments, ensuite, en version française, pour en connaître les différences).

Si l’on ajoute à cela le fait que les deux scénaristes féministes misandres font passer le message que, les mecs, sa regarde du porno et ça mange de la viande – ce que, bien sûr, des femmes « éveillées », soucieuses du « Bien » ne peuvent absolument pas faire -, on a bien là un pur produit de propagande politiquement correct fasciste !
Le manque de talent est tellement prononcé chez zoé et sa complice, qu’elles arrivent même à ne pas faire ressortir les thèmes sociétaux forts qu’abordait le premier « The craft », tels que la misogynie, la violence conjugale, le viol, le harcèlement scolaire et le racisme, dont elles font, pourtant, étalage sans pour autant rien développer!
Clairement, « The craft – les nouvelles sorcières » ne mérite, pour aucune raison, d’être vu. Et c’est bien dépité que nous savons que, bien au contraire, parce que nous vivons déjà une société formatée par le discours politiquement correct – à force de suppression de tout ce qui aide à penser par soi-même, à s’instruire, il est certain que, en salles ou en vidéo, cet immondice visuel va faire un gros succès et que, très certainement, il aura le droit à sa série de type Netflix (ce que la forme narrative semble déjà avoir prévu).
Christian Estevez