L’équipe de France féminine de rugby a, une fois de plus, échoué face aux Anglaises, qui remportent leur troisième tournoi consécutif.
L’équipe de France féminine de rugby a perdu ce samedi 24 avril la finale du tournoi des six nations face aux anglaises (10-6), les ‹‹roses rouges›› (surnom de l’équipe d’Angleterre – ndlr) remportent ainsi leur troisième tournoi consécutive. C’est aussi la huitième défaite de suite des Françaises face aux anglaises.
Cette fois, même avec le niveau de jeu et les cartouches pour l’emporter, elles n’ont jamais été en tête. La faute à une certaine maladresse à l’image de ce ballon lâché à cinq mètres de la ligne à moins de 10 minutes de la fin, quand le score était de 7 à 3.
Solides en mêlée, toniques en attaque, leurs passes après contact (16 contre 5 sur le match) ont mis à mal la défense des Anglaises et Emilie Boulard a été toute proche d’en profiter à la 29e minute, mais son essai a été annulé en raison d’une dernière passe en avant.
Ce sont finalement les Anglaises qui ont fini par débloquer le score dans les dernières secondes du premier acte, avec une charge rageuse de la troisième ligne Poppy Cleall, stoppée à quelques centimètres de la ligne, avant de se reproposer pour une autre charge qui l’a amenée cette fois dans l’en-but (7-0, 40e).
La botte de l’ouvreuse Caroline Drouin a ramené les Bleues à un point, à sept minutes de la fin (7-6, 73e), mais leur maladresse lors du second acte leur a coûté la victoire finale. Elles ont payé cher de trop nombreux ballons perdus avec 5 en-avant contre 3, 14 passes ratées contre 9 et 19 ballons lâchés contre 12.
Plus lentes aussi dans la libération du ballon que leurs adversaires, elles n’ont pas su profiter de leurs jambes de feu pour reprendre le score. Ce sont, au contraire, les Anglaises qui ont tiré les dernières avec une pénalité d’Emily Scarratt, à deux minutes de la fin (10-6, 78e), qui leur a permis de gérer les dernières secondes.
Les deux équipes s’affronteront de nouveau lors d’un test-match la semaine prochaine à Villeneuve-d’Ascq, avant de se retrouver dans le même groupe, l’an prochain, lors de la coupe du Monde en Nouvelle-Zélande.
Kevin Negalo