Retrouvez, dans le présent article, la liste des films en salles, dans l’Hexagone, sortant ce 22 septembre 2021, (co)réalisés par une femme et/ou ayant une femme pour personnage principal, avec leur fiche technique, synopsis et bande-annonce.
C’est une véritable semaine synonyme de fête du cinéma que nous connaissons avec les sorties salles de ce 22 septembre 2021 !
Rien que pour les films concernés par notre ligne éditoriale, nous avons le droit à sept nouveautés et deux reprises et, s’il est déjà arrivé que même plus de films (re)sortent un mercredi, dans les salles obscures de France et de Navarre, le niveau général n’avait pas encore été aussi élevé !
D’ailleurs, c’est ce mercredi 22 septembre qu’arrive, enfin, sur nos écrans hexagonaux, l’un des cinq meilleurs films prévus au calendrier 2021 des exploitations salles en France (il en restera un, initialement prévu début septembre et disparu des calendriers 2021, depuis). Ce film, c’est « La voix d’Aïda » (« Quo vadis, Aïda ? », pour le titre original), qui est l’occasion de nous rappeler le « drame » (nous mettons un mot faible entre guillemets, pour ne pas trop en dire du contenu du film) de Srebrenica, durant la guerre de Bosnie (dans la guerre, plus large, de « l’ex-Yougoslavie »). Ce film a, tout de même, fait partie des 6 longs métrages non états-uniens ayant concouru pour l’Oscar du meilleur film étranger (où le seul mauvais film fut le lauréat). Cependant, « La voix d’Aïda » ne sera pas le film dont nous vous ferons un article-critique « focus » de la semaine, car nous l’avons réservé comme « film du mois », dans notre mensuel de septembre.
Parmi les autres très bons films qui arrivent cette semaine dans les salles françaises, citons le dernier Ozon « Tout s’est bien passé », le film brésilien « Je m’appelle Bagdad » (qui n’a rien à voir avec la belle chanson de Tina Arena…), ou encore les deux ressorties que sont « Via Margutta » (sorti, en 1962, sous le titre « La rue des amours faciles »), et « Perdita Durango », dans sa version « director’s cut » – tout simplement, dans sa version non censurée de 2h21 -, totalement inédite en France. Si nous lui préférons, du même réalisateur, qu’est l’espagnol Alex de la Iglesia, « Le jour de la bête », parce qu’il a le grand avantage d’être bourré d’humour, nous ne bouderons pas, pour autant, quelque film que ce soit de ce réalisateur de génie – donc, qui « dérange » aussi (d’ailleurs, le film est interdit aux moins de 16 ans…tout de même…). Il est tellement important, à plus d’un titre, de voir « Perdida Durango », que nous vous en proposerons un article-critique à la fin de cete semaine, toujours sur le site de « FemmeS du Monde magazine ».
En fait, le seul film à, absolument éviter, est, hélas, le film d’animation suédois pour enfant – prévu à partir de l’âge de 6 ans -, « Ma mère est un gorille (et alors?) », qui n’est là que pour mettre dans le cerveau du jeune public – et des personnes trop facile à émouvoir avec des « sentiments guimauve » -, la propagande du « tout et n’importe qui peut être ton parent », servant à mieux faire accepter la marchandisation d’enfants par la PMA et/ou GPA, de façon sournoise, puisque se voulant « innocente comme les enfants auxquels elle s’adresse ».
Alors, comme ces nouveaux films nous arrivent avec l’automne, c’est une bonne raison pour aller vous installer dans vos salles de cinéma préférées et de profiter, au maximum, de la nouvelle programmation – d’autant que de très nombreux nouveaux films nous attendent dans les semaines à venir, dont un bon nombre est, aussi, vraiment à voir !
Christian Estevez

« Bigger than us »
Réalisation : Flore Vasseur
Principaux interprètes : —————
Genre : Documentaire
Durée : 1h 36min
Pays d’origine : France
Distributeur : Jour2fête
Ce film fait partie de la section éphémère « Le cinéma pour le climat » du Festival de Cannes 2021
SYNOPSIS
Depuis 6 ans, Melati, 18 ans combat la pollution plastique qui ravage son pays l’Indonésie. Comme elle, une génération se lève pour réparer le monde. Partout, adolescents et jeunes adultes luttent pour les droits humains, le climat, la liberté d’expression, la justice sociale, l’accès à l’éducation ou l’alimentation. La dignité. Seuls contre tous, parfois au péril de leur vie et sécurité, ils protègent, dénoncent, soignent les autres. La Terre. Et ils changent tout. Melati part à leur rencontre à travers le globe. Elle veut comprendre comment tenir et poursuivre son action. Des favelas de Rio aux villages reculés du Malawi, des embarcations de fortune au large de l’île de Lesbos aux cérémonies amérindiennes dans les montagnes du Colorado, Rene, Mary, Xiu, Memory, Mohamad et Winnie nous révèlent un monde magnifique, celui du courage et de la joie, de l’engagement pour plus grand que soi. Alors que tout semble ou s’est effondré, cette jeunesse nous montre comment vivre. Et ce qu’être au monde, aujourd’hui, signifie.

« Je m’appelle Bagdad »
Réalisation : Caru Alves de Souza
Principaux interprètes : Grace Orsato, Helena Luz, Karina Buhr
Genre : Drame
Durée : 1h 36min
Pays d’origine : Brésil
Titre original : Meu Nome é Bagdá
Distributeur : Wayna pitch
SYNOPSIS
Bagdad est une skateuse de 17 ans qui vit à Freguesia do Ó, un quartier populaire de la ville de São Paulo, au Brésil. Bagdad skate avec un groupe d’amis masculins et passe beaucoup de temps avec sa famille et avec les amis de sa mère. Ensemble, les femmes qui l’entourent forment un réseau de personnes qui sortent de l’ordinaire. Lorsque Bagdad rencontre un groupe de skateuses féminines, sa vie change soudainement.

« La voix d’Aïda »
Réalisation : Jasmila Žbanić
Principaux interprètes : Jasna Đuričić, Izudin Bajrovic, Boris Ler
Genre : Drame, Guerre, Historique
Durée : 1h 44min
Pays d’origine : Bosnie/Allemagne/France/Autriche/Roumanie/Pays-Bas/Pologne/Norvège/Turquie
Titre original : Quo Vadis, Aida?
Distributeur : Condor distribution
SYNOPSIS
Srebrenica, juillet 1995. Modeste professeure d’anglais, Aida vient d’être réquisitionnée comme interprète auprès des Casques Bleus, stationnés aux abords de la ville. Leur camp est débordé : les habitants viennent y chercher refuge par milliers, terrorisés par l’arrivée imminente de l’armée serbe. Chargée de traduire les consignes et rassurer la foule, Aida est bientôt gagnée par la certitude que le pire est inévitable. Elle décide alors de tout tenter pour sauver son mari et ses deux fils, coincés derrière les grilles du camp.

« Ma mère est un gorille (Et alors ? ) »
Réalisation : Linda Hambäck
Principaux interprètes : France Bastoen, Michel Hinderyckx, Rose Alloing
Genre : Animation, Famille
Durée : 1h 12min
Pays d’origine : Suède
Titre original : Apstjärnan
Distributeur : Les films du préau
À PARTIR DE 6 ANS
SYNOPSIS
Ce que souhaite Jonna par dessus-tout, c’est de trouver une famille adoptive… elle accepterait n’importe quel parent qui puisse lui donner de l’amour. La surprise est de taille lorsqu’une femelle gorille se présente un jour à l’orphelinat pour être sa nouvelle maman !

« Notre père »
Réalisation : Franck Llopis
Principaux interprètes : Alexia Sanchis, Cyrielle Conche, Marguerite Schneider
Genre : Drame
Durée : Non communiquée
Pays d’origine : France
Distributeur : Les films à fleur de peau
SYNOPSIS
A Paris, un comédien célèbre disparaît, du jour au lendemain. Une de ses filles, proche de lui, alerte ses trois autres sœurs, habitant la province, et leur demande de venir à Paris pour l’aider à le retrouver…

« Sans signe particulier »
Réalisation : Fernanda Valadez
Principaux interprètes : Mercedes Hernández, David Illescas, Juan Jesús Varela
Genre : Drame
Durée : 1h 35min
Pays d’origine : Mexique/Espagne
Titre original : Sin Señas Particulares
Distributeur : Bodega films
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
SYNOPSIS
Magdalena entreprend une traversée du Mexique à la recherche de son fils, disparu lors de son trajet vers la frontière. Durant son parcours, Magdalena fait la connaissance de Miguel, un jeune homme qui vient d’être expulsé des États-Unis. C’est ainsi qu’ils s’accompagnent : Magdalena à la recherche de son fils, Miguel attendant de retrouver sa mère, dans un territoire incertain où déambulent ensemble victimes et bourreaux.

« Tout s’est bien passé »
Réalisation : François Ozon
Principaux interprètes : Sophie Marceau, André Dussollier, Géraldine Pailhas
Genre : Drame
Durée : 1h 52min
Pays d’origine : France
Distributeur : Diaphana distribution
Le film a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2021
Adaptation du roman « Tout s’est bien passé », d’Emmanuèle Bernheim.
SYNOPSIS
Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital, son père André vient de faire un AVC.
Fantasque, aimant passionnément la vie mais diminué, il demande à sa fille de l’aider à en finir.
Avec l’aide de sa sœur Pascale, elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.
Ressortie

« Perdita Durango »
Réalisation : Álex de la Iglesia
Principaux interprètes : Javier Bardem, Rosie Perez, James Gandolfini
Genre : Action, Policier, Epouvante-horreur
Durée : 2h 09min
Pays d’origine : Espagne/Mexique/États-Unis d’Amérique
Distributeur : Splendor films
Date de sortie originale – France : 13 juin 1999
Interdit aux moins de 16 ans
Version « director’s cut » inédite EN FRANCE
SYNOPSIS
La rencontre de Perdita et Romeo à la frontière mexicaine marque la naissance d’un couple particulièrement diabolique. Embarqués dans une cavalcade explosive mêlant kidnapping, santeria et trafic de foetus, ils roulent vers Las Vegas et rien ne pourra les arrêter.

« Via Margutta »
Réalisation : Mario Camerini
Principaux interprètes : Antonella Lualdi, Gérard Blain, Franco Fabrizi
Genre : Drame, Comédie
Durée : 1h 45min
Pays d’origine : France/Italie
Distributeur : Les films du Camélia
Date de sortie originale – France : 13 juin 1962
Titre français : « La rue des amours faciles »
SYNOPSIS
Donata, Stefano, Marta, Giosué, Marco et Bill sont artistes. Ils vivent dans la fameuse « rue des peintres », Via Margutta, dans le centre historique de Rome. Dans l’attente du succès, ils mènent une vie de bohème dont la légèreté n’est qu’apparente : entre espoirs et désillusions, leurs relations sentimentales et amicales sont mise à mal par leur soif de reconnaissance.