Un Palestinien a reconnu avoir tué, en décembre, une Franco-Israélienne près d’une colonie en Cisjordanie , a indiqué le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien.
Portant des marques de coups, le corps d’Esther Horgen avait été retrouvé en décembre dans une forêt près de la petite colonie israélienne de Tal Menashé, dans le nord de la Cisjordanie.
Un tribunal militaire israélien a inculpé un Palestinien pour le meurtre avec préméditation d’une Franco- israélienne en décembre dernier en Cisjordanie occupée, a annoncé l’ armée dans un communiqué : « Mohamed Cabha, habitant de Tura al-Gharbiya, a été inculpé du meurtre avec préméditation d’Esther Horgen, après avoir avoué son crime », affirme le communiqué.
Mohammed Cabha, qui avait été arrêté par les forces de sécurité israéliennes quelques jours après le meurtre, avait reconnu avoir tué cette Franco-israélienne vivant dans une colonie israélienne pour des motifs « nationalistes », précise le communiqué.
Le verdict sera donné le 14 décembre, selon l’armée. Le corps d’Esther Horgen avait été retrouvé en décembre portant des marques de coups dans une forêt près de la petite colonie israélienne de Tal Menashé, dans le nord de la Cisjordanie. Esther Horgen, née Brigitte Attelan, 52 ans et mère de six enfants, avait immigré de France en Israël dans les années 1980.
Présent mercredi au tribunal avec deux de ses enfants, son mari, Benjamin Horgen, a déclaré que la famille était « satisfaite » de cette inculpation et souhaitait que le meurtrier subisse « son châtiment dans toute la sévérité de la loi » et « reste derrière les barreaux jusqu’à la fin de ses jours. » Esther Horgen a affirmé que le « dialogue avec les Palestiniens est essentiel ». Mais il a dénoncé l’Autorité palestinienne, qui, selon lui, « verse des sommes énormes » aux auteurs d’attaques et à leurs familles « après coup ».
Esther Horgen, née Brigitte Attelan, avait immigré de France en Israël dans les années 1980. Psychologue et coach, elle vivait avec sa famille dans la colonie de Tal Menashé depuis 20 ans.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait promis »qu’Israël réglerait ses comptes avec son meurtrier ».
Le meurtre a également été condamné par le ministère français des Affaires étrangères ayant dénoncé « un crime odieux ».
Joseph Kouamé