Des salariées de la CPAM ont offert une centaine de coussins « cœur » au centre de lutte contre le cancer Eugène-Marquis.
C’est une idée née en 2001 dans l’esprit d’un oncologue exerçant aux États-Unis. L’homme avait offert un coussin en forme de cœur à une de ses infirmières, touchée par le cancer du sein. Depuis, l’idée a essaimé pour se répandre dans le monde entier. Conçu en coton avec 170 grammes de rembourrage, ce coussin sert à soulager les douleurs post-cancer du sein en diminuant les tensions dues à la chirurgie pour les femmes ayant subi une mastectomie.
Une centaine d’exemplaires de toutes les couleurs ont été remis au centre de traitement anti-cancer Eugène-Marquis, implanté à Rennes. Tous ont été cousus par des salariées de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie – ndlr), qui ont ramené leurs machines à coudre pour lancer des ateliers de confection dans les différents services de l’Assurance maladie. Cette initiative locale était née l’an dernier dans les rangs de la CPAM. Privées de tous les événements liés à Octobre Rose en raison de l’épidémie de Covid-19, des salariées avaient eu l’idée de confectionner ces coussins, sur le modèle partagé par la Ligue contre le cancer.
Cette année, les couturières amateurs ont également réalisé une cinquantaine de « sacs à redon » destinés à cacher un drain reliant la plaie à une poche que les femmes doivent porter environ cinq jours après leur opération.
Près de 60 000 cancers du sein sont détectés chaque année en France. En Ille-et-Vilaine, 3.000 femmes sont dépistées chaque mois.
Joseph Kouamé