L’actrice américaine Jessica Chastain s’est confié sur son enfance difficile dans un milieu pauvre, dans une nouvelle interview accordée au ‹‹Sunday Times››.
Jessica Chastain, révélée au grand publique depuis 10 ans, est l’une des actrices les plus en vogue à Hollywood.
Aujourd’hui à l’affiche du film d’action «355» aux côtés, notamment, de Penélope Cruz et Diane Kruger, l’actrice de 44 ans a donné une nouvelle interview au «Sunday Times », publiée le dimanche16 janvier dernier. L’occasion pour elle de revenir sur son parcours exceptionnel, mais aussi de mentionner son passif compliqué.
Jessica Chastain a effectivement pris une sacrée revanche sur la vie. Issue d’un milieu pauvre, elle a été élevée par une mère qui était chef cuisinière et par un beau-père pompier. En difficulté scolaire, elle s’est rapidement tournée vers les arts dramatiques, se découvrant une véritable vocation pour le jeu. C’est à force de persévérance, qui lui a permis d’ouvrir les portes de la prestigieuse Juilliard School à New York, qu’elle est parvenue à devenir comédienne.
Avec le recul, elle a admis au «Sunday Times» que son enfance dans la pauvreté lui avait fait ressentir «beaucoup de rancœur» : «Je n’en parle pas beaucoup, mais ce n’était pas ce à quoi on pourrait s’attendre. Lorsque les gens me voient, je pense qu’ils s’attendent à un passif différent de celui que j’ai vécu. Alors, parce que c’est ce que j’ai vécu, je sais ce que c’est. Et ça me met en colère. Je ne veux pas que qui que ce soit se voit refuser quoi que ce soit. Que cela soit le fait d’avoir une voix, d’être vu, d’être reconnu et d’être valorisé», a-t-elle dit.
«Il a des gens qui ont vu que je luttais lorsque j’étais enfant, et ils m’ont aidée. Et c’est la raison pour laquelle j’en suis là aujourd’hui», a-t-elle conclu, reconnaissante. En 2014, elle avait ainsi révélé qu’elle avait pu financer ses études d’arts dramatiques grâce à une bourse financée par le regretté Robin Williams.
La même année, l’actrice s’était déjà confiée sur son enfance difficile dans un entretien accordé à «Madame Figaro» : «J’ai grandi dans un milieu pauvre, mais je n’ai jamais senti qu’il y avait un plafond de verre au-dessus de ma tête qui m’empêcherait de m’élever au-dessus de ma condition. Je savais que mon rêve était accessible à condition de faire l’effort en plus», disait-elle à l’époque.
Didier Maréchal