Histoire horrible dans la capitale camerounaise. Une fille de 19 ans aurait empoissonnée sa copine et, par la suite, volé son téléphone.
L’histoire rocambolesque s’est déroulée le 26 janvier dernier au quartier Mvog-Beti à Yaoundé, aux environs de 16 heures. Thérèse Ngo Ebog, âgée de 22 ans, a été empoisonnée. Et les soupçons se portent sur une de ses copines alors qu’elle avait été invitée par cette dernière à consommer un plat de « Mbongo », un mets traditionnel chez les Bassa’a.
Ndebi Yousseu Jenny Yemimah est la présumée assassin de Thérèse Ngo. En effet, alors qu’elles partageaient le repas (chacune dans son plat), Yemimah aurait profité d’un moment de distraction de Thérèse pour glisser du poison dans l’assiette de son hôte. Une fois l’acte commis, apprend-on de sources proches de la défunte, Yemimah a ensuite pris le téléphone de sa copine avant de s’enfuir, oubliant derrière elle son attestation de déclaration de perte de sa carte nationale d’identité.
Seule dans la chambre, la victime a commencé à se sentir mal, c’est alors qu’elle va lancer un cri d’alerte auprès de ses voisins. « Quand nous sommes entrés dans sa chambre, elle s’enroulait au sol en criant que ma copine vient de m’empoisonner. C’était ses dernières paroles », raconte un voisin.
Conduite à l’hôpital, Thérèse a rendu l’âme quelques minutes plus tard. Sa mère, inconsolable, dit ne pas connaître la fille qui l’aurait empoisonnée. « Ma fille vivait déjà seule. Je ne connais pas toute ses copines », lance-t-elle, larmoyante.
Arrivés sur le lieu du crime, les éléments de la gendarmerie du secrétariat d’État à la Défense chargé de la Gendarmerie ont ouvert une enquête.
Selon les informations tirées du certificat de déclaration de perte retrouvé sur le lieu du crime, la présumée meurtrière répondrait au nom de Ndebi Yousseu Jenny Yemimah, née le 30 janvier 2003 à Yaoundé. Profession élève et résidant à Nkolbisson. Fille de Gilbert Ndebi et de Ngueun Bibiane. Son certificat de déclaration de perte a été délivré au commissariat du 8e arrondissement de Yaoundé le 3 décembre 2021.
Joseph Kouamé