Nouveau rebondissement dans l’affaire Kheira Hamraoui. La milieu de terrain parisienne a décidé de saisir la justice et porter plainte pour « diffusion de fausses nouvelles, menaces et injures publiques » sur les réseaux sociaux.
Agressée à coups de barre de fer le 4 novembre 2021, Kheira Hamraoui, qui vient d’être rappelée en équipe de France après deux ans d’absence, a décidé de porter plainte pour diffamation et harcèlement moral. Deux plaintes ont été déposées à l’encontre de l’influenceur Marc « Blata », et du journaliste Romain Molina.
Dans la première plainte pour « atteinte à la vie privée » et « diffusion de fausses nouvelles », l’avocat de la plaignante, Me Saïd Harir, explique que Marc Blata aurait « publié des enregistrements sonores imputés à tort au footballeur de renommé, Presnel Kimpembe, dans lequel quelqu’un se faisant passer pour lui, dit avoir eu une relation intime avec Madame Hamraoui, relève encore le conseil de la joueuse parisienne. Cette publication a été suivie de nombreux messages de haine à destination de cette dernière. À ce titre, Monsieur Kimpembe a confirmé la fausseté de ces enregistrements par un communiqué du 2 février 2022. »
Concernant Romain Molina, il s’agirait de faits de « harcèlement moral » et de « publication en vue d’influencer des décisions juridictionnelles », via une vidéo postée sur Youtube, le 31 janvier dernier. Dans les deux cas, le tribunal judiciaire de Paris a été saisi pour obtenir réparation.
Le quotidien révèle également un communique de Me Saïd Harir, expliquant que Kheira Hamraoui « est, depuis plusieurs semaines, l’objet de propos calomnieux et injurieux à la suite de l’agression dont elle a été victime dans la nuit du 4 au 5 novembre 2021. Outre les atteintes caractérisées à sa vie privée, de fausses informations la concernant sont régulièrement diffusées sur les réseaux sociaux. Ces affirmations mensongères alimentent les propos haineux et les menaces de mort qui lui sont adressés quotidiennement. Dans ce contexte, Madame Kheira Hamraoui a déposé plusieurs plaintes […] En effet et à l’évidence, cette agitation médiatique autour de la vie privée de Madame Kheira Hamraoui sert, avant tout, les intérêts des agresseurs et de leurs complices. En conséquence, ceux qui porteront atteinte aux intérêts de Madame Hamraoui feront l’objet de plaintes, qu’ils s’agisse d’internautes ou d’organes de presse relayant de fausses informations dont la responsabilité ne saurait être écartée. Le traitement médiatique réservé à Madame Hamraoui depuis quelques jours est injustifié et porte atteinte tant à la manifestation de la vérité qu’à son statut de victime. ».
Kevin Negalo