Cinéma – nouveauté salle du 7 juillet 2021 : « Kuessipan », une chaleureuse histoire d’amitié venue du Grand Nord québécois !

Initialement prévu pour une sortie française le 13 mai 2020, mais contrarié par la pandémie de covid-19, c’est, enfin, ce 7 juillet 2021 qu’est sorti le film « Kuessipan », de la réalisatrice québécoise Myriam Verreault, et dont nous faisons notre « film de la semaine », avec présentation et critique.

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Festival international « Films de Femmes » 2021 de Créteil : « Ghofrane et les promesses du printemps », de Raja Amari : quand le noir devient couleur de l’espoir.

Parmi les sections de cette 43ème édition du festival international « Films de Femmes » de Créteil, celle intitulée « Un nouveau chemin de fer » est consacré à « Ghofrane et les promesses du printemps », tout dernier film de la réalisatrice Tunisienne, Raja Amari.

Ce film étant accompagné, ce jeudi 8 avril, d’une rencontre en ligne, en partenariat avec la chaîne franco-allemande « Arte », nous avons choisi ce même jour pour vous proposer notre critique, dans le présent article.

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Michelle Obama critique Donald Trump et le traite de « président infantile ».

Après les événements chaotiques qui on eu lieu à Washington ce mercredi et qui ont coûté la vie à plusieurs personnes, l’ex première dame des États-Unis, Michelle Obama, a vivement critiquée Donald Trump.

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Cinéma – sortie salle internationale : « Friendsgiving », une comédie douce-amère pour Thanksgiving.

Sortie ce 23 novembre aux USA et aujourd’hui, 26 novembre, jour de la traditionnelle fête de Thanksgiving, dans la majeure partie des pays ayant le bonheur que leurs salles de cinéma soient ouvertes (certains autre pays bénéficiant d’une mise en ligne sur les plateformes vidéos, comme c’est le cas de la France), « Friendsgiving » (pitoyablement intitulé « Amis et ennemis » en français – raison pour laquelle vous ne verrez plus ce titre apparaître dans notre article), lance la carrière, entant que réalisatrice, de la comédienne Nicol Paone.

Reçu à la rédaction de « FemmeS du Monde magazine », il y a une semaine, nous l’avons regardé pour vous et vous en donnons notre avis dans ce présent article.

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Cinéma – sortie salles USA : « Always and forever », un film dont on ne se souviendra plus demain.

« Always and forever », nouveau film de Chris Strokes sort ce vendredi 20 novembre 2020 en salles aux USA mais aussi, simultanément, sur trois plateformes vidéo du même pays, particulièrement pour les États dont les conditions sanitaires ne permettent pas aux cinémas d’être ouverts.

Malgré son casting prestigieux, ce « thriller » est un très petit film qui ne plaira qu’à un public peu averti du genre.

La rédaction de « FemmeS du Monde » l’ayant reçu et aucun autre film correspondant aux critères de date de sortie n’étant sous la main, nous avons décidé de regardé « Always and forever » afin de pouvoir, tout de même, vous proposer une critique cinéma cette semaine.

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Cinéma – Sortie salles – France & International : « The craft – les nouvelles sorcières » ou quand l’idéologie « woke » maudit « l’empire du Mâle » !!

Devant sortie dans les salles de cinéma françaises ce mercredi 28 octobre (sauf en cas de décision de reconfirment), et dans de nombreux pays à travers le monde, « The craft – les nouvelles sorcières » – qui, contrairement à ce qu’affirment la quasi totalité des médias, n’est pas du tout une nouvelle version du film de 1996, mais la suite (illégitime) -, est, très clairement, le film à NE PAS voir cette année !!!

Sortant même, directement, en VAD (VOD en anglais) dans son pays d’origine que sont les USA, on se demande même comment ce qui est la pire production cinématographique de 2020 a pu avoir les honneurs d’une sortie en France !

« The craft – les nouvelles sorcières » a absolument tous les défauts dignes du film de série Z de propagande !…Et nous vous en faisons une liste et une démonstration (non exhaustive) dans cet article.

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Cinéma – sortie VAD/DVD/Blu Ray : « The spy » – «Spionen », un film qui mérite de ne pas rester secret !

Voilà que sort, ce 19 novembre, dans l’hexagone, « The spy » (le distributeur français n’ayant même pas fait l’effort de traduire directement le titre original « L’espionne »), un an et un jour après sa sortie en Norvège (son pays d’origine).

N’ayant, hélas, pas les honneurs d’une sortie salles – qu’il aurait amplement mérité -, c’est sur les supports DVD, Blu Ray (le support « vidéo à la demande » étant disponible depuis le 15 de ce même mois) que le public français va devoir se ruer sur « The spy ».

Et, pour vous convaincre de vous précipiter sur ce film, nous vous en proposons notre présentation et critique dans le présent article.

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Cinéma – sortie VAD/DVD/Blu Ray : «Tomiris », un film pour entrer dans la légende du cinéma.

Sorti au Kazakhstan le 1er octobre 2019 et présenté sur écran, en France, le 2 septembre dernier en ouverture de « l’étrange festival » (Paris – France), voilà qu’est enfin disponible, aujourd’hui – 12 octobre 2020 – le « blockbuster » kazakh « Tomiris », épopée sur la vie de la reine « légendaire » des amazones, grande figure historique qui vécut au VIe siècle avant l’ère commune et mis fin à la soif de pouvoir du puissant roi perse Cyrus.

Reçu à la rédaction de « FemmeS du Monde magazine », pour lui consacrer l’article cinéma à l’occasion de sa projection à « L’étrange festival », nous n’avons pu le faire en raison que le lien pour son visionnage en « streaming » était périmé lorsque nous avons voulu le voir. Il nous a fallut refaire une demande, cette fois-ci, dans l’intention de vous le présenter pour sa mise en ligne comme VAD (Vidéo A la Demande) ce 12 octobre, et sortie en DVD et Blue Ray, le 14 octobre.

A noter que notre article-critique qui suit est basée sur la version courte du film (durée : 2h07) en français. Le premier lien que nous avions reçu était, lui, en version originale kazakh, mais intégrale, d’une durée de 2h37.

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Cinéma – ressortie salles (France) : « Bigamie », une vision fidèle à la réalité de la vie.

Demain, 30 septembre 2020, aura lieu une rétrospective « Ida Lupino », organisée par la société de production et de diffusion cinématographique « Les films du camélia », pour célébrer la réalisation de versions restaurées en 4K (ultra Haute Définition) de quatre films de la star hollywoodienne, entant que réalisatrice.

Ayant déjà, dans notre dernier numéro papier, profiter de cette occasion pour vous proposer un portrait d’Ida Lupino, nous avons décidé de compléter ce qui est notre hommage à cette aussi grande réalisatrice qu’actrice de l’âge d’or d’ Hollywood, en vous proposant un article-critique sur l’un des quatre films concernés, et qui s’avère être notre préféré d’Ida Lupino à plusieurs égards, à savoir « Bigamie », sorti le 3 décembre 1953.

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Littérature – Critique : « La fabrique de poupées », d’Elizabeth Macneal

A côté de la grande rentrée littéraire 2021, qui a débuté le 18 août dernier, il y a les sorties en format « poche » de la majorité des ouvrages qui constituaient la grande rentrée littéraire 2020. Et parce qu’un bon livre n’a pas de date de péremption, Nous vous proposons de (re)découvrir les romans qui ont fait le plaisir des lecteurs un an plus tôt.

Pour ce qui est de « La fabrique de poupées », écrit par Elizabeth Macneal, nous sommes dans le cas d’une absence de sortie poche (le délai d’un an étant « la base » pour passer à la publication de ce format, il n’est, cependant, pas obligatoire et un certain nombre d’ouvrages attendent des fois plusieurs années avant de pouvoir toucher un public qui, pour des raisons diverses et variées, ne fait l’achat que de livres de poche).

Et, comme nous avons beaucoup aimé « La fabrique de poupées », nous avons décidé de lui offrir une nouvelle mise en avant, au même titre que les autres ouvrages sortis pour la grande rentrée littéraire 2020, qui bénéficient, à présent, d’une édition de poche.

« La fabrique de poupées »

Autrice : Elizabeth Macneal

364 pages – Presses de la cité

Prix : 22€ (broché), 14,99€ (numérique)

Genre : Roman

Date de sortie France : 3 octobre 2019

4ème de couverture :

La liberté est une chose précieuse

Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, désireux d’y exposer ses créatures. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre préraphaélite. Avec lui, le champ des possibles s’élargit, et le modèle, avide de liberté, découvre peu à peu l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’a qu’une idée : faire sienne celle qui occupe toutes ses pensées, jusqu’à l’obsession…

Campée dans un Londres à la Dickens, La Fabrique de poupées met en scène la détermination d’une femme à s’affranchir de sa condition. C’est aussi un conte cruel, raffiné et résolument moderne, au suspense maîtrisé, qui explore avec une précision chirurgicale les frontières entre l’amour, le désir et la possession.

Notre avis :

N’étant pas un grand amateur des livres « épais », ce premier roman de l’écossaise Elizabeth MacNeal, intitulé « La fabrique des poupées, était mal parti, avec ses 364 pages, pour nous tenir véritablement entre les mains, sans l’envie de le lâcher où, au moins, d’en passer des grands tronçons. Cela nous était d’autant plus désappointant que nous avions solliciter l’ouvrage à son éditeur, du fait d’un quatrième de couverture qui nous régalait d’avance, tant par son sujet (une jeune fille pas vraiment dans la norme avec des personnages, autour d’elle, peu recommandables), que par son époque (la fin du XIXème siècle), et son lieu (Londres). Trois éléments que nous apprécions séparément et qui procurent un plaisir quasi indicible au « grand gothique » que nous sommes, lorsqu’ils sont réunis…mais dont on a peur qu’ils ne suffiront pas, particulièrement quand c’est au format numérique qu’il vous faut passer vos heures de lecture.

Et, par bonheur, ce que nous avions criant n’est nullement arrivé ! Pas le moindre moment d’ennui, pas de coup d’œil régulier aux bas des pages pour nous faire une estimation du nombre d’heures qu’il va encore nous falloir rester sur cette histoire, et toutes les autres petites choses qui permettent de discerner notre impatience et notre intérêt moyen pour un ouvrage de ce poids.

Pourtant, du poids, « La fabrique de poupées » en est bien pourvu, et pas juste de façon physique ! Oui, cet ouvrage pèse vraiment ! Il pèse car il vaut son pesant d’or, tant l’écriture de l’autrice (et de sa traductrice) est si précise, à l’image de ces poupées pour petites filles nanties que fabrique Iris, l’héroïne de ce roman. Plongé dans ces lignes, ce sont bien les rues (particulièrement celles malfamées) de ce Londres si typique de l’époque victorienne et qui a donné, déjà, tant de chef gouverneurs à la littérature anglaise, de la part de certains des plus grands noms de la littérature mondiale, comme Virginia Woolf, où, au moins, par des classiques tels que le « Dracula » de Bram Stocker – pour ne citer que nos favoris absolus, dans lesquelles nous traînons, pas toujours rassuré, restant sur nos gardes, mais, en même temps, tout excité de l’aventure que nous resservent ces bas-fonds londoniens, où le sordide de la condition humaine le dispute à la misère la plus crasse. Ajouter, à cela, la si réaliste condition des femmes dans cette Angleterre-là, la veulerie et la lâcheté qui constituent l’obsession et la certitude d’un individu que l’héroïne lui appartient, une patronne acariâtre…bref, tout ce que, personnellement, nous adorons détester…

Et puis, enfin, il y a cette volonté de s’en sortir, de se libérer de sa condition, tant sociale que de genre (ce qui, il est vrai, va généralement, ensemble), le combat pour faire respecter sa singularité (y compris pour le personnage de la sœur jumelle d’Iris).

Alors, avec autant de si bons ingrédients, comment ne pas réussir à avaler ce qui, étant un pavé, nous paraissait indigeste, rien qu’à sa vue ? En fait, nous nous en sommes délecté et ce, nous le rappelons, malgré ce format « tue l’amour » de la lecture, qu’est celui des fichiers numériques.

Note : 5/6 étoiles

Christian Estevez

N.B. : La critique de «La fabrique de poupées» est également disponible dans le dossier « spécial grande rentrée littéraire 2019 partie 2/2 », du numéro d’octobre 2020 de « FemmeS du Monde magazine ».