La judokate Française, Clarisse Agbegnenou, a été, une nouvelle fois sacrée championne du monde, ce mercredi 9 juin, à Budapest (Hongrie).
Après 2014, 2017, 2018, 2019, voici donc 2021 pour la Française Clarisse Agbegnenou, sacrée, pour la cinquième fois championne du monde, en -63 kg, mercredi à Budapest, après sa victoire en finale contre la Slovène Andreja Leski (par ippon). La Française de 28 ans (qui a disputé sa septième finale mondiale d’affilée, avec celles perdues en 2013 et 2015) n’est désormais plus très loin des trois judokates les plus titrées de l’histoire des championnats du monde : la Japonaise Ryoko Tani, la Chinoise Wen Tong (sept titres chacune) et la Belge Ingrid Berghmans (six).
La sociétaire du « Red Star » de Champigny-sur-Marne (Val de Marne) a apporté à la France sa première médaille de ces Mondiaux. Première et unique pour le moment puisque l’autre Français engagé du jour, Alpha Djalo (-81 kg) a été battu d’entrée par le nord coréen Lee Moon jin. Alors qu’il menait waza-ari (grâce à un harai-goshi), Djalo a subi une attaque forte (ko-soto-gari) conclue au sol par son adversaire.
Agbegnenou sera en lice cet été lors des Jeux olympiques de Tokyo où elle visera la médaille d’or qui manque à son immense palmarès. La Française avait échoué en finale des JO de Rio en 2016 battue par la Slovène Tina Trstenjak.
« Je voulais avoir tout ou rien, les Monde et les Jeux ou rien », a d’ailleurs confié Clarisse Agbegnenou. Directeur de la haute performance de la FFJudo, Larbi Benboudaoud était évidemment aux anges après cette première médaille d’or pour les Bleus dans ces Mondiaux 2021. « Clarisse confirme son statut de numéro 1 mondiale et hyper favorite pour les Jeux. Elle est venue chercher son 5ème titre. Elle ne s’est pas inquiétée, elle était vraiment au-dessus du lot. Nous aurions pu croire que le fait qu’elle soit attendue aux Jeux, aurait pu lui mettre la pression ici car elle était attendue. Mais elle a bien géré. ».
Désormais, c’est objectif Tokyo pour la Tricolore.
Kevin Negalo