Oakley, une fillette de 5 ans, est activement recherchée aux États-Unis. Ses parents ont été arrêtés mais refusent pour l’instant de collaborer avec le police.
Oakley Carlson, 5 ans, est au cœur des plus grandes inquiétudes aux États-Unis. D’après la chaîne d’information « Fox 13 », les voisins ont signalé sa disparition, expliquant à la police n’avoir pas vu la fillette «depuis un moment». L’un d’eux a expliqué qu’elle n’avait plus été vue depuis si longtemps devant l’arrêt de son bus scolaire que le véhicule ne passe désormais plus.
Brad Johansson, le sous-shérif du comté de Grays Harbour, dans l’État de Washington, a déclaré que les parents d’Oakley, identifiés comme Jordan Bowers et Andrew Carlson, sont actuellement détenus pour suspicion d’homicide involontaire. Mais la police dispose de 72 heures pour déterminer si le crime a réellement eu lieu et s’il faut les inculper officiellement. Il a ajouté que les agents ont discuté avec le couple «mais qu’ils ne coopèrent pas». «Initialement, ils ont été arrêtés pour entrave à un officier, et depuis lors, ils sont en garde à vue pour homicide involontaire.» Pour l’instant, les autorités ont fait savoir que la préoccupation principale était de localiser Oakley. Toute personne ayant été en contact avec l’enfant au cours de l’année écoulée est ainsi priée de les prévenir.
Selon les voisins, le couple a été entendu en train de se disputer à plusieurs reprises, poussant même parfois les autorités à intervenir suite à des appels au 911. « Fox 13 » ajoute que la fillette a été élevée dans une famille d’accueil, de ses six mois à ses trois ans. Elle a ensuite été rendue à ses parents. La mère chez qui elle vivait à l’époque a confié que la décision de la renvoyer chez ses parents avait été «précipitée et dangereuse». «Nous avons dit aux services sociaux à plusieurs reprises que ce n’était pas une décision sûre. Nous les avons suppliés», a-t-elle déploré. «Ils ont fait une erreur, une grosse erreur. Je leur ai dit dans ma dernière lettre que si quelque chose lui arrivait, ils porteraient le poids sur leurs épaules».
Joseph Kouamé